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THE PAN AFRICAN & MONDIAL BLOG
27 juin 2013

Fatou Bom Bensouda, LE PROCUREURE DE LA CPI VA ENFIN CHOISIR LE CHEMIN, LA VÉRITÉ ET LA JUSTICE

 

 

 Suite à la décision de la Chambre préliminaire I,  de reporter le verdict du procès en [non]confirmation des Charges contre l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et demandant par la même occasion des investigations supplémentaires au Bureau du Procureur, Fatou Bensouda, au regards de l’article 61(7)(c)(i).

Nous en appelons à une prise de conscience de la part de Fatou Bom Bensouda, née le 31 janvier 1961 à Banjul, avocate gambienne de la Cour pénale internationale (CPI),élue procureure générale de la CPI le 12 décembre 2011, après avoir été pendant huit ans procureure adjointe succédant à Luis Moreno Ocampo,

Nous lui rappelons que Pour une justice impartiale et le triomphe de la vérité dont la CPI devrait être le gage, obligation lui est faite de reconnaître que dans l’intervalle du temps délimité (2010 –  Avril 2011) que lui a imposé Ouattara et ses soutiens internationaux pour enquêter, nombre de choses lui reste à savoir.
Dès le déclenchement de la crise post-électorale, depuis le Golf Hôtel où ils étaient reclus, Ouattara et son gouvernement restreint,  transmettait des rapports, pas moins de 12, tous rédigés sous l’égide d’Ahoussou Jeannot, à la Cpi. Rapports accompagnés de listes de personnes soupçonnées d’avoir commis des crimes divers sur « des populations civiles aux mains nues » prétendu civiles aux mains nues.
Ces Rapports pour la plus part venant des ONG, ont souvent été le fait d’évènement prémédités dont rapport ayant déjà été fait, trouvaient leurs exécutions dans des provocations, des déclanchements à dessein de scènes de violences mettant à rude contribution les forces de défenses et de sécurité de cote d’ivoire.
pour donner force et valeurs à ces rapports, la presse internationale relayait les informations déformées des ces évènements.
Ainsi l’on se souvient encore du zèle avec lequel quelques personnes attroupées devant le golf hôtel décidaient de marcher sur la RTI pour installer Brou Aka Pascal le 16 Décembre 2010.
Conscient du danger de perte en vies humaines, les rebelles et des soldats de L’ONUCI engagèrent des combats à l’arme lourde contre les FDS en faisant de ces marcheurs un bouclier humain. 

Avec stratège et professionnalisme, les FDS ont évité un carnage et contenu la coalition rebelles ONUCI-REBELS. Cf : Côte d'Ivoire : Document RTI sur la marche du 16/12/2010 et les combats qui ont suivi.

« Une trentaine de personnes ont été tuées dans des combats à l'arme lourde entre partisans pro-Ouattara et forces loyales à Laurent Gbagbo. Le camp d'Alassane Ouattara maintient son appel à marcher vers la siège de la télévision ivoirienne. » 

Relayait France 24 en boucle sur son site et sur les écrans suite à cette marche.


Dans les faits, ces morts n’ont point existé et une fois les images des marcheurs pris, la place a été faite aux rebelles d’engager un combat à l’arme lourde.

Nous ne pouvons passer sous silence le prétendu massacre des femmes à Abobo savamment orchestré pour diaboliser le régime d‘alors en place et donner forme à des rapports d’ONG dans la même logique du deal entre luis Ocampo et la communauté internationale de Sarkozy.
L’on comprenait aisément pourquoi dès le déclenchement de la crise post-électorale chaque jour, le procureur de la Cpi, intervenant très souvent sur des chaînes de télévision internationales, ne cessait d’attirer l’attention des deux camps opposés sur la responsabilité qui serait la leur devant les juridictions internationales, s’ils laissaient leurs partisans parmi les plus zélés commettre des actes constitutifs de violation massive des droits de l’homme.
les  pontes d’ocampo étaient à dessein et c’est ce que Fatou Bensouda doit savoir et comprendre la fuite en avant d’ocampo. Aujourd’hui comprendre et comprendre la réalité d’un deal qui est entrain de nuire à sa notoriété et à celle de cette institution qui autrefois suscitait des espoirs pour les sans voix, les peuples violés, spoliés et exploités.

Madame le Procureur nous montre qu’elle s’est tout simplement limitée à une enquête sociologique comme son prédécesseur dans l’affaire ‘’le procureur contre Le président Laurent Gbagbo ‘’  eu égard à ses récentes sorties et déclarations sur la décision de la chambre préliminaire I.

Loin de montrer à FATOU Bensouda son travail, ; nous tenons à lui rappeler que Réaliser une enquête n’est pas un objectif en soi, celle-ci doit prendre place dans le cadre d’une démarche globale impliquant en amont un travail de questionnement, de délimitation de l’objet étudié et ensuite en aval un travail d’analyse du résultat de l’enquête et de croisement avec des données provenant d’autres sources.

Si le travail abattu pendants deux ans durant, et voir même avant l’arrestation du Président GBAGBO ne lui permet pas aujourd’hui d’avoir des preuves suffisantes pour inculper ce dernier,

Force est de savoir qu’elle ne peut avoir d’autres preuves contre lui que celle dont elle dispose et que les faits dans le fond n’ont pas été comme les lui ont présenté sarkozy et dramane d’où la fausseté des preuves dont elle dispose.
ces prétendu marchés bombardé à Abidjan, il n’y en a rien été
un marché en Afrique ? ça contiens du monde et un prétendu bombardement devrait nous montrer des milliers de mort à ce effet surtout qu’au plus fort de la crise toute la population abidjanaise se ruait vers les marchés à la recherche de denrée alimentaire qui était chose rare, à telle point qu’une boule d’Attiéké était vendue à 500 Frs CFA au lieu de 100 Frs CFA, le litre d’huile à 1500 Frs CFA au lieu de 700 Frs CFA etc…

A étendre vos enquêtes à 2002, cet exercice si difficile que la chambre préliminaire vous soumet trouverais des solutions toutes faite à ne point vous casser la tête.

 

FORCES EN PRESENCE

Trois grandes composantes armées sont en présence sur le territoire ivoirien :

Les forces de l'État de Côte d'Ivoire :

les Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) qui sont les forces officielles, également appelées loyalistes, constituées et équipées pour l'essentiel depuis l'indépendance du pays en 1960,

Les forces rebelles :

les Forces armées des forces nouvelles (FAFN), qui sont les forces de la rébellion, financés par Alassane Ouattara et ses soutiens internationaux tiennent 60 % du pays, avec environ 7 000 hommes armés1 (chiffre variable, en fonction des va-et-vient d'une partie de ces hommes avec le Libéria) constituées et équipées pour l'essentiel depuis le début de la crise en 2002. Le mouvement rebelle a pu émerger et prendre autant d'importance. Ainsi, le mouvement rebelle est concentré dans le nord et vers les frontières du pays, là où l'on retrouve une grande part d'étrangers, elles sont renforcées par des supplétifs ivoiriens et non ivoiriens dont de nombreux chasseurs traditionnels (Dozo) ;

Les forces de maintien de la paix :

les forces de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI),

les forces françaises : le 43e BIMA et les troupes envoyées dans le cadre de l'opération Licorne et sous mandat de l'ONU (Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire), soit 3 000 hommes en février 2003 et 4 600 en novembre 2004,

les soldats de la CEDEAO, les Casques blancs, eux aussi sous mandat de l'ONU.

CHRONOLOGIE DE LA CRISE

Le 19 septembre 2002, une rébellion part du Burkina Faso. Le 22 septembre 2002, 
28 septembre 2002 : Abidjan demande l'application les accords de défense de 1961, passés avec la France. La France refuse d'activer ces accords prétextant qu'il s'agit d'une affaire « ivoiro-ivoirienne ».

Au nom de quoi la France s’est elle permise de s’immiscer dans une affaire ivoiro-ivoirienne aujourd’hui ?
question pertinante à laquelle Sarkozy et bensouda doivent repondre pour mieu nous situer sur ce qu’on appel affaire ivoiri-ivoirienne.
à mon humble avis, pour une question électorale où des fils et fille en cote d’ivoire se chamaillent, l’on peu aisement parler d’affaire ivoiro-ivoirienne. Bref…….

Le 6 octobre 2002, le MPCI exécute une soixantaine de gendarmes et une trentaine d’enfants à Bouaké.
Le 17 octobre 2002, un cessez-le-feu est signé entre le MPCI et le groupe de contact de la CEDEAO.
Le 28 novembre 2002, deux nouveaux mouvements rebelles s'emparent de la zone ouest du pays, proche du Libéria : le Mouvement populaire ivoirien du grand ouest (MPIGO) et le Mouvement pour la justice et la paix (MJP). Ils revendiquent la prise des villes de Man et de Danané.

Le 27 février 2003, Amnesty International accuse le MPCI du massacre à Bouaké, d'une soixantaine de gendarmes et de leurs enfants, le 6 octobre 2002.

des atrocités commises par la rébellion pro-ouattara du nord de la Côte d’ivoire, dont le chef de fil était Soro Kigbafori Guillaume, l’actuel premier ministre du régime Ouattara. Cela s’est passé entre 2002 et 2003, période au cours de laquelle ces rebelles ont tué des milliers d’ivoiriens appartenant à l’ethnie « wê » soupçonnée d’être proche du Président Laurent Gbagbo. Ce sont des civils non armés qui ont été assassinés de sang froid et jetés dans des puits, dans des rivières,

Le 8 mars, les Nations unies estimaient à 400 000 le nombre d'Ivoiriens qui avaient fui les combats à l'étranger, et à 800 000 ceux qui avaient été déplacés à l'intérieur du pays.

Le 25 août 2003, une tentative de putsch d'Ibrahim Coulibaly du MPCI est déjouée par les services secrets français. Le même jour, deux militaires français vers Béoumi (60 km à l'Ouest de Bouaké) sont tués lors d'une attaque de plusieurs membres incontrôlés des Forces nouvelles (FN).

Le 7 juin 2004, plusieurs membres incontrôlés des Forces nouvelles (FN), attaquent des positions des forces françaises et ivoiriennes à Gohitafla. On recense 5 morts dans l'armée ivoirienne (Forces armées nationales de Côte d'Ivoire FANCI) et plusieurs blessés dont 2 militaires français.
Le 2 août 2004, l'ONUCI découvre un charnier de 99 cadavres à Korhogo. Cette ville est contrôlée par les rebelles.
Le 11 octobre 2004, Les Forces nouvelles annoncent qu'elles refusent de déposer les armes le 15 octobre, 
Le 27 décembre 2004, la rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN) menace, de ne pas siéger dans le gouvernement de transition dirigé par Charles Konan Banny si le Front populaire ivoirien (FPI) du président Laurent Gbagbo obtenait les trois ministères des Finances, de la Défense et de la Sécurité.

Le soir du 1er décembre 2004, la caserne de gendarmerie d’Agban est attaquée à Abidjan.

Le 2 janvier 2006, ce sont les camps d'Akouédo, casernes d'infanterie et du bataillon de commandos parachutistes, situés à Abidjan, qui sont attaqués à l’arme lourde, vers 5h30. Après avoir pris le contrôle du camp, les rebelles sont rapidement repoussés à l’aide de renforts. Le bilan est de trois morts pour les FANCI et de dix morts chez les rebelles.

Le 28 février 2006, un sommet extraordinaire réunissant tous les protagonistes de la crise ivoirienne - la première rencontre en terre ivoirienne des principaux leaders depuis le début de la guerre civile, en septembre 2002 - s'est ouvert à Yamoussoukro, la capitale officielle du pays, en présence du Président de la République, Laurent Gbagbo, du Premier ministre, Charles Konan Banny, du chef des rebelles, Guillaume Soro, et des dirigeants des deux principaux partis d'opposition, l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara et l'ancien chef de l'État Henri Konan Bédié. Cette rencontre suscite de grands espoirs dans la population, qui souhaite que soit trouvée rapidement une issue au conflit.

 

Reportée plusieurs fois, l'élection présidentielle finit par avoir lieu le 31 octobre 2010. Les résultats donnent Laurent Gbagbo en tête avec environ 38 %, suivi par Alassane Ouattara avec 32 % et Henri Konan Bédié avec 25 %.

Le second tour voit s'opposer les candidats Gbagbo et Ouattara le 28 novembre 2010.

Le 2 décembre 2010, quatre jours après le vote, la Commission électorale indépendante hors delais, et hors de son siège proclame la victoire d'Alassane Ouattara dans le QG de campagne de ce dernier avec 54,1 % des voix contre 45,9 % pour Laurent Gbagbo. Le Conseil constitutionnel juge les résultats de la CEI non valables et annonce la victoire du président sortant le 3 décembre 2010 avec un score de 51,45 %.

S’en suit une crise post-électorale.
La guerre post-électorale Ivoirienne de 2010, née du refus d’Alassane Ouattara d’accepter le verdict du Conseil constitutionnel déclarant Laurent Gbagbo vainqueur de l’élection présidentielle, a fait officiellement plus de 3.000 morts.
Les grandes victimes de ce conflit ayant opposé les forces gouvernementales aux forces rebelles pro-Ouattara ,sont les partisans du président Gbagbo. Systématiquement visés pour leur coloration politique et appartenance ethnique.

Le 6 mars 2011, la ville de Toulepleu, proche de la frontière avec le Liberia tombe aux mains des Forces nouvelles pro-Ouattara
créées le17 mars 2011 par Alassane Ouattara Les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) regroupement des Forces nouvelles et des ralliés des Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire placées sous le commandement du général Soumaila Bakayoko, chef d’État-major pro ouattara dont Le porte-parole est le colonel Patrice Kouassi ;  les FRCI , anciens rebelles qui ont occupe le nord du pays pendant 10ans

Et leurs supplétifs de chasseurs traditionnel appélé DOZO opèrent une avancée sous le couverts des forces de l’ONUCI et de l’Armée française.
  Bloléquin, ville située à une quarantaine de kilomètre à l'est, tombe le 21 mars entre leurs mains.
Le 29 mars, les Forces pro-Ouattara (devenu Forces républicaines de Côte d'Ivoire - FRCI) continuent leur progression et après avoir investis Daloa et Duékoué, ils prennent le contrôle d'Issia, dans l'ouest, et d'Abengourou, à 200 km au nord-est d'Abidjan.
à la prise de Duékoué, Après le massacre de grande ampleur perpétré au carrefour quartier de Duékoué les 29 et 30 mars, la mission des Nations unies (Onuci) a désigné les Forces républicaines (FRCI) pro-Ouattara comme responsables de "la plupart" des exécutions commises dans cette ville de l'Ouest.

Le lendemain, 30 mars, ils prennent la capitale politique du pays : Yamoussoukro, après avoir pris le contrôle Tiébissou, située à 40 km au nord de Yamoussoukro, et de Soubré, située à 130 km au nord de San-Pédro, premier port mondial pour les exportations de fèves de cacao avec plus de la moitié de la récolte ivoirienne (1,2 million de tonnes) qui y transite. Cette dernière ville est investie dans la soirée du 30 mars. Après dix jours de combats et avec l'appui indirecte des troupes de l'ONUCI et de la Force Licorne par l'application de la résolution 1975 du Conseil de sécurité de l'ONU, les FRCI arrêtent Laurent Gbagbo le 11 avril 2011


Depuis lors, un climat politique insoutenable  règne dans le pays, notamment à cause du concept de rattrapage ethnique prôné par le régime au pouvoir et des tentations xénophobes qui exclut tout un panel de la population de la vie politique, arrestation arbitraires et emprisonnement de journalistes des journaux bleu proche de l’opposition, de plusieurs personnalités politiques civils et militaires.

 

Madame le procureur, que de perdre du temps sur des routes et des pistes à ne point fleurir de justice, veuillez choisir le chemin de la vérité et vous mettre de son coté, étendez les enquêtes jusqu’à 2002 vous verrez triomphez la voie de la justice et vous restaurerez l’image de la CPI qui est entrain de se dégrader.

 DESLAMP

 

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